Un lieu de force. Monastère Saint-Martin à Gnadenwald
Il est évident que Saint-Martin à Gnadenwald a été choisi comme l'un de nos lieux de force. Lorsque l'on arrive sur place, on ressent déjà le rayonnement particulier de ce lieu. Martin est avant tout un lieu de détente, tant physique que spirituelle. À notre époque où tout va très vite, le "retour au calme" est très important. Le labyrinthe de pierre crétois ou classique, situé à gauche en contrebas du monastère, est un symbole du chemin de vie de l'homme.
Le lieu de force St-Martin en un coup d'œil
- Lieu de détente pour les promeneurs et les pèlerins
- Arrêt à l'Alpenhotel Speckbacherhof
- Sentier de réflexion avec labyrinthe de pierres
- se trouve sur le chemin de Saint-Jacquesdu Tyrol
- Se marier à Saint-Martin
- Sentier thématique des arbres de Gnadenwald
- la plus grande zone protégée des Alpes orientales : le parc naturel du Karwendel
Histoire de la naissance de Saint-Martin
Au 11e siècle déjà, un pavillon de chasse avec une chapelle en l'honneur de saint Martin se serait trouvé à l'emplacement de l'actuel monastère. La première mention dans un document date de 1337, dans un testament du maître de la cour tyrolienne Heinrich von Rottenburg. A la même époque, ou peu de temps après, un ermitage a été fondé à cet endroit, habité par deux frères de la forêt.
La fille Magdalena Getzner du riche bourgeois de Hall, Jörg Perl, entra en 1486, avec sa fille, au couvent de Sainte-Madeleine dans la vallée de Hall. Cela fut possible car leur père faisait chaque année un don important au monastère de Sainte-Madeleine. La fille de Magdalena Getzner, également appelée Magdalena, avait des problèmes de santé, probablement un handicap mental, raison pour laquelle elle fut autorisée par l'évêque à quitter le couvent de Sainte-Madeleine et à s'installer en habit religieux dans un lieu sain. Magdalena Getzner et sa fille choisirent alors St. Martin à Gnadenwald comme nouveau lieu de résidence. C'est ce qu'atteste un document de 1497 provenant des archives paroissiales de Baumkirchen. En outre, quelques sœurs les accompagnèrent à Saint-Martin, de sorte qu'un couvent y fut créé, dont Magdalena Getzner l'aînée devint la supérieure.
Le 7 octobre 1520, le couvent des Augustins de St. Martin in Gnadenwald a brûlé. Les 30 religieuses trouvèrent refuge dans l'aumônerie de St. Salvator à Hall et y restèrent jusqu'en 1566.
L'époque des guerres des paysans et de la Réforme n'était pas propice à la reconstruction des monastères incendiés. Ainsi, les ruines de Saint-Martin, dont les fenêtres gothiques et les contreforts témoignent encore aujourd'hui de l'ancienne construction, sont restées abandonnées dans la forêt pendant plus de 100 ans. Ce n'est que le curé de Hall, Christof Wenig, qui a commencé à reconstruire les ruines incendiées et à fonder un "Klösterle" pour une coopérative de personnes partageant les mêmes idées.
En 1826, toute l'église fut rénovée et en 1836, elle reçut un nouveau maître-autel avec un retable probablement d'Arnold Schöpf. Les fresques de Milldorfer sont restées.
Dans les années nazaréennes, le Klösterle a reçu sa crèche de Noël avec des personnages de plus de 80 cm de haut.
En 1935, les sœurs tertiaires de Hall s'installèrent dans les cellules si longtemps laissées à l'abandon et y exploitèrent une pension pour étrangers depuis 1939. C'était surtout un lieu de repos précieux pour les pèlerins pendant leur randonnée. Malheureusement, la location a été abandonnée en 2019 et les sœurs tertiaires ne vivent plus dans le monastère.
Randonnée autour de St. Martin in Gnadenwald
Toute la région autour de St-Martin se laisse merveilleusement explorer lors de promenades ou de randonnées. La diversité est assurée, car que l'on préfère se promener tranquillement sur le plateau ensoleillé ou que l'on veuille monter en altitude : tout est possible au départ de St Martin. Martin et St. Michael à Gnadenwald, il y a le sentier thématique "Baumpfad". Le long de la lisière de la forêt, 14 stations présentent les arbres et arbustes locaux. Le chemin de réflexion, qui se dirige vers l'ouest en direction du pont Walderbrücke, s'oriente avec ses neuf stations sur les paroles des "Béatitudes" de Jésus. Elles nous permettent d'être attentifs et de nous arrêter. Le chemin de réflexion fait également partie du chemin de Saint-Jacques du Tyrol, l'ancien chemin de pèlerinage vers la tombe présumée de Saint-Jacques le Majeur à Saint-Jacques-de-Compostelle, au nord-ouest de l'Espagne. Le chemin de Saint-Jacques du Tyrol se compose de deux voies principales menant vers l'ouest.
Le lieu de pèlerinage Maria Larch est un peu plus éloigné de Saint-Martin, mais mérite d'être mentionné, car il se trouve également sur le chemin de Saint-Jacques du Tyrol. Le pèlerinage y remonte au 17e siècle. L'eau qui jaillit d'une somptueuse fontaine à côté de l'église est réputée pour ses vertus curatives.
Pour ceux qui souhaitent reprendre des forces pendant ou après leur randonnée, il existe deux possibilités de restauration à proximité. Juste à côté du monastère se trouve l'Alpenhotel Speckbacherhof, et plus à l'est le Martinsstuben.
L'hiver à Saint-Martin in Gnadenwald
Les amateurs de sports d'hiver trouveront leur bonheur en faisant du ski de fond, de la luge, des raquettes ou des randonnées hivernales. Sur le magnifique plateau ensoleillé de Gnadenwald, il y a une piste de ski de fond classique de près de 16 km et une piste de skating de près de 7 km, toujours parfaitement préparées. Du lundi au jeudi, la piste de ski de fond est éclairée jusqu'à 19h30.
La piste de luge est particulièrement adaptée aux familles, car elle n'est pas très longue. En hiver, le massif du Karwendel se présente sous un tout autre jour. Se rendre en raquettes à neige en direction de l'alpage Hinterhornalm ou à pied jusqu'à Maria Larch est particulièrement évocateur pendant la saison froide.